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Train à vapeur Saint Jean du Gard

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard.

La ville connut une grande période de prospérité à partir du xixe siècle jusqu'au milieu du xxe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier qui permet de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. En 1965, La Maison Rouge ferma, coïncidant avec la fin de cette période prospère pour la commune.

À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Saint-Jean a failli être submergée à 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard).

Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population contre ce projet (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008) qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragiles (Castor fiber, héron cendré, orchidées et cyclamens), socio-économiques, techniques et symboliques)

La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne de Saint-Jean-du-Gard à Anduze, avec un arrêt à la Bambouseraie qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs.

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